Auteur : naty2402

Le vélo électrique a la cote, ces villes vous aident à investir

Pratiques, moins fatigants, plus faciles à utiliser… Les vélos électriques deviennent très populaires, notamment grâce à une aide de l’État pour acheter sa propre bicyclette. Plusieurs communes de l’Ouest proposent des services de location à l’année ou des aides financières à l’achat. Tour d’horizon.

Le vélo à assistance électrique (ou VAE) séduit de plus en plus de consommateurs. Grâce à son petit moteur, il permet de moins épuiser l’utilisateur, tout en gardant le mouvement du pédalier. Ce moyen de locomotion pratique, rapide, surtout en ville, permet de réaliser moins d’efforts et de ne pas arriver en sueur à sa destination.

Alternative à la voiture

Le vélo électrique comment ça marche ?
Le vélo électrique comment ça marche ? | Observatoire du cycle.

Dans l’air du temps, ce type de deux-roues s’inscrit dans une logique de transition écologique, en constituant une alternative à la voiture. Une tendance qui s’est décuplée avec la mise en place d’une aide gouvernementale depuis mars. Celle-ci est accordée aux utilisateurs qui achètent un vélo électrique neuf, n’utilisant pas de batterie au plomb, et qui ne le revendent pas dans l’année suivant l’achat.Cette prime, qui est fixée à 20 % du coût d’acquisition, peut atteindre 200 €. Elle sera attribuée jusqu’au 31 janvier 2018.

Des ventes en augmentation

Le vélo électrique est tendance.
Le vélo électrique est tendance. | Fotolia.

Cette aide a une influence sur la demande chez les distributeurs de vélos. Leurs ventes ont explosé depuis sa création. C’est le cas chez Breiz Cycles, à Dinard (Ille-et-Vilaine). « Il y a un réel engouement auprès de toutes les catégories d’âge. Auparavant, la proportion entre les achats de vélos traditionnels et ceux de VAE était de 70 % et 30 %. Aujourd’hui, le rapport est inversé et 70 % de mes ventes sont des vélos électriques ! Pendant l’été, j’en ai vendu quatre par jour en moyenne et mes stocks sont de plus en plus minces », raconte Pascal Thomas, responsable du magasin.

Une hausse des ventes également observée au Décathlon de Mondeville (Calvados), « depuis plusieurs mois », selon Alexis La Roque, vendeur cycles.

Il est vrai que le vélo électrique correspond à plusieurs types d’utilisateurs, des personnes ayant des problèmes de santé aux allergiques au sport en passant par les travailleurs.

Avant d’acheter définitivement l’un de ces deux roues, il faut d’abord faire un essai et bien réfléchir à l’usage souhaité : « À quelle fréquence et sur quelle distance allez-vous l’utiliser ? Nous vendons un vélo en fonction de l’autonomie et de la puissance de la batterie, mais aussi du freinage », explique Alexis La Roque. Aujourd’hui, les vélos ont une autonomie de 50 à 200 km pour les plus performants, et selon le poids du cycliste, la météo…

Bien choisir l’engin

Il faut bien choisir son vélo.
Il faut bien choisir son vélo. | Archives Ouest-France.

Le premiers prix se situent aux environs de 700 € et peuvent monter jusqu’à 5 000 € pour des produits haut de gamme. À ce tarif, pensez à acheter un antivol, voire à assurer votre engin.

À noter qu’un vélo électrique peut s’utiliser comme un deux-roues traditionnel et fonctionne selon plusieurs modes d’assistance, pour du plat ou de la montée.

Son point faible reste la batterie, rechargeable uniquement sur secteur, malgré la mise en place progressive de bornes dans les villes. Le poids peut également être un frein, puisqu’un vélo électrique pèse entre 20 et 25 kg.

Transport : le succès du vélo électrique

C’est l’outil idéal pour se déplacer sans nuisances sonores. Le vélo est à la mode, il est partout. Plus de 3 millions de vélos se sont vendus en France en 2016. Et la star du marché, c’est le vélo électrique, bien aidé avec la prime de l’État. Il a conquis le coeur des Français. L’an dernier, 130 000 personnes en ont acheté un ; plus 30% par rapport à 2015.

Plus 30% de vente par rapport à 2015

Face au défi de la pollution urbaine, il est devenu un moyen de transport alternatif. « Ça permet de démarrer assez vite au feu rouge », confie une utilisatrice. « Ça donne une meilleure nervosité. On respire moins la pollution. On est moins essoufflé. » Par la même occasion, les pistes cyclables se multiplient. À Paris, d’ici 2020, le réseau devrait encore s’étoffer.

élo électrique : « la prime a servi de déclic »

La prime d’État pour l’achat d’un vélo électrique s’arrêtera en février. Il reste donc quatre mois pour en profiter. « Il va falloir faire vite. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle a eu du succès cette prime. 150 000 demandes de subventions depuis son lancement. Le gouvernement en prévoit 100 000 de plus d’ici la fin de l’année. Il y a un vrai engouement pour le vélo électrique et la prime a servi de déclic », explique Valerie Heurtel.

Des villes et communautés de communes continueront les subventions

Sur quelles autres aides peuvent compter ceux qui veulent acheter un vélo électrique ? « Certaines villes accordent déjà des primes pour l’achat d’un vélo, et pas seulement les grandes villes, il y a aussi les communautés de communes. (…) D’autres villes en revanche…

Le gouvernement met des bâtons dans les roues du vélo électrique

Le gouvernement a annoncé la fin dès février 2018 de la prime pour l’achat d’un vélo électrique, moins d’un an après son entrée en vigueur, suscitant des critiques aussi bien du côté politique qu’industriel.

Cette prime, qui peut aller jusqu’à 200 euros, sera supprimée dans le cadre du projet de loi de finances (PLF), a annoncé jeudi le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin.

« Nous avons considéré que ce n’était pas à l’Etat de continuer à subventionner le vélo électrique dans la mesure où, quand il l’avait fait, les collectivités locales ne le faisaient pas », a justifié M. Darmanin, interrogé sur RTL.

« Maintenant, beaucoup de collectivités locales le font », a expliqué le ministre, précisant qu’un « travail » avait été engagé par le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, « avec les collectivités locales sur ce sujet ».

La prime pour l’achat d’un vélo électrique neuf, réservée aux appareils n’utilisant pas de batteries au plomb, a été introduite le 19 février, à l’initiative de l’ancienne ministre de l’Environnement et de l’Energie, Ségolène Royal.

Elle sera supprimée à partir du 1er février 2018, selon le ministère de la Transition écologique, qui explique qu' »elle aura permis de financer près de 250.000 vélos » et qu' »on peut considérer que la filière a démarré grâce à cette impulsion ».

Elle représentait environ 20% du prix d’achat moyen d’un vélo à assistance électrique (VAE), qui s’élève à 1.018 euros, selon l’organisation professionnelle Union Sport et Cycle, qui militait pour sa reconduction.

Outre l’Etat, plusieurs collectivités locales ont introduit des primes ou des subventions pour soutenir les VAE, favorisant l’essor de ce moyen de transport, devenu la « locomotive verte du marché du cycle », selon l’Union Sport et Cycle.

Le soutien au VAE par le précédent gouvernement avait constitué « un effet de surprise assez déstabilisant pour l’industrie, qui n’avait pas été anticipé, mais au final était resté positif », explique à l’AFP Grégory Trébaol, directeur général du groupe Easybike.

« Ca a eu un effet dynamisant, entraînant des ruptures de stock » dans une activité de surcroît saisonnière, souligne le chef de cette entreprise qui pense commercialiser plus de 15.000 vélos électriques cette année et estime que l’aide gouvernementale a dopé la demande de 15 à 20%.

– « Inquiétant et incompréhensible » –

Il dit s’attendre à une « surconsommation » jusqu’à la fin de la prime le 31 janvier, là encore susceptible de créer des problèmes d’approvisionnement selon lui.

Côté politique, les critiques ont sans surprise fusé de la part des élus verts, le maire-adjoint de Paris chargé des transports et de l’espace public Christophe Najdovski estimant sur Twitter qu' »abandonner le soutien au développement du vélo à assistance électrique en plein débat des Assises de la mobilité est inquiétant et incompréhensible ».

Pour le groupe écologiste de la ville de Paris, il s’agit d' »un très mauvais signal pour le développement de modes de déplacement plus doux ».

« Quelle incohérence d’annoncer un bonus pour changer de voiture et supprimer la prime pour les vélos électriques! », s’est insurgé David Belliard, coprésident des élus écologistes de la capitale.

« Lors de l’ouverture des Assises de la mobilité, on nous parlait d’arrêter la construction de nouvelles infrastructures, de développer le covoiturage et le vélo. Or, ils massacrent la seule mesure pour le vélo », a pointé le conseiller communiste de Paris Jacques Baudrier, en fustigeant une décision « caricaturale et lamentable ».

Concernant les autres bonus, le projet de Budget 2018 prévoit aussi de supprimer celui de 1.000 euros accordé à l’achat d’un véhicule hybride rechargeable neuf.

Le bonus de 6.000 euros pour l’achat d’un véhicule électrique neuf sera lui maintenu, tandis que celui pour les scooters électriques sera ramené de 1.000 à 900 euros.

Les bonus sont financés par le malus sanctionnant l’achat de véhicules les plus polluants. Ce malus a été renforcé dans le projet de budget. Le seuil à partir duquel il s’applique a ainsi été abaissé pour concerner les véhicules émettant au moins 120 grammes de CO2 par kilomètre contre 127 g dans le précédent barème.

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