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5 conseils pour éviter le vol de son vélo

Le vol de vélo est un véritable fléau et représente un préjudice financier important avec près de 400 000 vélos volés par an en France. Le vol est un frein majeur à son utilisation : 1/4 des victimes déclarent ne pas avoir racheté de vélo suite à un vol, d’autres, par crainte préfèrent limiter son
usage. Mobi Move vous donne 5 conseils pour sécuriser au maximum votre vélo et limiter le risque de vol lors de vos déplacements.

Acheter un antivol « U »

Et même 2 pour plus de sérénité, mais pas n’importe lesquels ! Optez pour l’achat d’un bon antivol en « U ». Ce type d’antivol est constitué d’une barre d’acier recourbée en forme de U verrouillée à ses deux extrémités par un bloc serrure. Ils constituent la meilleure protection contre le vol en offrant un bon rapport résistance/poids et résistance/prix. Ce type d’antivol est nettement plus résistant que les antivols en câbles ou de type Boa qui peuvent être facilement coupés avec des pinces. Il existe également des
marques de cadenas connectés comme ilockit qui déclenchent une alarme dès qu’une tentative de vol est suspectée.

Attacher votre vélo à un point fixe

Nous vous conseillons d’attacher systématiquement votre vélo dès lors que vous vous arrêtez durant vos déplacements, même pour seulement deux minutes. N’attachez pas seulement votre roue à l’arceau. De cette façon, le voleur peut très bien procéder en dévissant uniquement la roue. Il vous faut donc au minimum attacher le Cadre ET la roue de votre vélo à un point fixe pour une sécurisation optimale. Nous vous invitons à le faire à l’avant comme à l’arrière.

Opter pour un système d’identification Paravol

Paravol est une marque reconnue et propose une solution pour protéger votre vélo contre le vol, en l’apposant d’une pastille en marquage indélébile. En effet, un kit d’identification vous permettra de retrouver votre vélo en cas de vol. Cette pastille joue le rôle d’antivol sur le vélo sur laquelle figure un QR code. Grâce à cette identification ce sont 150 000 vélos volés qui sont retrouvés chaque année.

Le voleur ne sachant pas à quoi ce procédé correspond aura plus de chance de s’attaquer au vélo d’à côté. Couplé aux deux antivols compris dans l’offre, Paravol apporte le petit plus contre le vol. L’entreprise a développé la première base nationale associant le numéro de série d’un vélo à son
propriétaire, consultable par la communauté, tout en protégeant l’anonymat. Cette base permet la restitution à leur propriétaire des vélos retrouvés avec l’aide de la communauté. De plus le marquage fonctionne sur un cadre carbone.

Protéger votre selle et vos roues

Privilégiez les écrous hexagonales classiques à la place des attaches rapides sur vos roues lors de vos déplacements en ville car les voleurs auront également vite fait de s’en emparer. Vous pouvez également trouver des antivols pour selle et roues ou encore simplement dévisser et emporter la selle avec vous. Il y a fort à parier que le voleur se ravisera et ne verra pas l’intérêt de s’attaquer à un vélo à moitié équipé.

Opter pour un vélo pliant

Mobi Move propose un vélo électrique pliant et transportable pour limiter les risques de vol. Les particuliers sont de plus en plus nombreux à acheter un vélo électrique pliable pour aller travailler. L’avantage est qu’il est compact et prends bien moins de place d’un vélo classique. Vous n’avez plus besoin de le laisser en extérieur à la vue de tous et de vous inquiéter des vols. Si vous ne pouvez pas le transporter jusqu’à votre bureau, vous pourrez toujours le ranger à l’abri des regards dans un garage intérieur (toujours avec un antivol au cas où).

Bénéficiez jusqu’à 500 euros de prime pour l’achat d’un vélo électrique

Les récents bouleversements climatiques survenus ces dernières années favorisent la prise de conscience collective en termes d’écologie pour répondre aux nouveaux enjeux environnementaux de demain. Chaque jour, nous sommes de plus en plus nombreux à nous mobiliser pour s’inscrire ensemble dans une consommation plus éthique et éco-responsable.

Depuis son apparition sur le marché, le Vélo à Assistance électrique a séduit de nombreux cyclistes, en offrant une alternative aux moyens de transports traditionnels (voiture, moto, bus, métros…). Cette solution a démontré ses avantages et bénéfices aussi bien d’un point de vue santé qu’environnemental. Les VAE sont non polluants, plus rapides et plus économiques que les véhicules motorisés. Cependant, leur coût d’acquisition reste élevé.

La ministre de la Transition écologique Élisabeth Borne annonçait le 28 mai dernier la mise en place d’un fond à hauteur de 60 millions d’euros pour inciter les français à se mettre au vélo. Pour vous aider, l’Etat, les communes et les régions mettent à votre disposition différentes subventions.

L’aide Nationale

L’état vous propose une subvention pour l’achat d’un vélo à assistance électrique à la condition de déjà bénéficier d’une aide obtenue au niveau local. Le montant du bonus perçu est le même que l’aide accordée par la collectivité territoriale, dans la limite de 200€.

La demande d’aide doit s’effectuer auprès de l’ASP (Agence de services et de paiement) au plus tard dans les 6 mois suivant la date de facturation du vélo via ce formulaire.

Attention : Si votre vélo a été acheté avant le 1er juin 2020, le montant de l’aide de l’état vient compléter le montant de l’aide accordée par la collectivité territoriale. Leur cumul est au maximum égal au plus faible des 2 montants suivants : 200€ ou 20% du coût d’achat TTC du vélo.

L’aide Régionale

Les régions comme l’Île-de-France, les Pays-de-la-Loire, l’Occitanie et la Corse subventionnent l’achat d’un vélo électrique à hauteur de 150€ à 600€ en fonction de la région. A noter que cette subvention ne peut excéder la moitié du prix du vélo acheté.

L’aide Communale

Les grandes villes proposent des aides municipales dont les montants peuvent varier d’une commune à une autre. Celles-ci peuvent même profiter à l’ensemble des communes de leur métropole (ex : L’aide de 500€ pour les 59 communes de la Métropole du Grand Lyon ou celle de 400€ pour Paris).

Certaines aides sont cumulables, comme la prime de 600€ pour un vélo cargo avec la mairie de Paris et les 500€ avec celle de la région Île-de-France Mobilités. En parallèle, la ville de Marseille offre une aide de 400€ aux habitants des Bouches-du-Rhône.

Pour terminer, Strasbourg propose à ses habitants d’acheter un vélo électrique contre un remboursement de 2€ par jour sur une durée maximale de 3 ans. Pour profiter de ces dispositifs il vous suffit de suivre les démarches à effectuer sur le site internet de votre métropole.

L’aide coup de pouce

Depuis le 11 mai 2020, le fond mis en place par le gouvernement en partenariat avec la Fédération des Usagers de la Bicyclette (FUB) offre une aide nationale baptisée « coup de pouce » de 50€ aux particuliers pour réparer leur vélo.

Cette prime sera prise en compte sur votre facture lors de la réalisation de réparations qui concernent la remise en état de votre vélo (remise en état des freins, remplacement de pneus, changement du câble dérailleur…). Cependant, les accessoires de sécurité (gilet, casque, antivol…) ne sont pas pris en charge.
Pour en bénéficier, cliquez ici.
Pour en savoir plus, rendez-vous ici.

Liste des villes éligibles à la prime à l’achat de VAE

Découvrez le montant des aides auxquelles vous pouvez prétendre dans la liste ci-dessous :

  • Bayonne (Pays Basques) : jusqu’à 25% du coût d’achat du VAE, dans la limite de 300€
  • Bordeaux : jusqu’à 100€ pour l’achat d’un VAE
  • Caen : L’aide correspond à 25% du montant de l’acquisition avec une participation maximale de 250€ pour un VAE
  • île de France : jusqu’à 500€ pour un vélo à assistance électrique dans la limite de 50% du montant d’achat du vélo neuf
  • la Rochelle : de 100€ à 400€
  • Les sables d’Olonne : jusqu’à 25% du prix du vélo, dans la limite de 200€
  • Limoges : 300€ (jusqu’à 30% du prix d’achat)
  • Lyon : jusqu’à 50% du montant total TTC de l’achat, dans la limite de 500 €)
  • Marseille (Bouches-du-Rhône) : jusqu’à 25% du montant total de l’achat, dans la limite de 400€)
  • Nantes : 100€ pour un particulier et jusqu’à 200€ pour les salariés d’une l’entreprise adhérente au Pack Mobilité de Nantes Métropole Nantes jusqu’au 30 septembre 2020
  • Nice : jusqu’à 25% du prix du vélo, dans la limite de 200€
  • Orléans : jusqu’à 300€
  • Paris : 33% du prix d’achat d’un vélo neuf. La subvention peut atteindre 400€ et jusqu’à 600€ pour un vélo cargo (classique ou électrique)
  • Grand Paris scène ouest (Boulogne-Billancourt, Chaville, Issy-les-Moulineaux, Marnes-la-Coquette, Meudon, Sèvres, Vanves et Ville-d’Avray) : 200€
  • Occitanie : 200€
  • Poitiers : jusqu’à 25% du prix du vélo, dans la limite de 250€
  • Rouen : jusqu’à 300€ (dans la limite de 30% du prix de vente du vélo électrique)
  • Rueil Malmaison : jusqu’à 500€
  • Saint-Etienne : 200€
  • Toulouse : 200€

7 bonnes raisons de se (re)mettre au vélo

Alors que 70% des trajets domicile-travail font moins de 5 km, les Français sont de plus en plus nombreux à se remettre en selle avec leur vélo. Au-delà du bénéfice physique et de ses nombreux atouts, la pratique du vélo est devenue un état d’esprit à part entière revendiquant liberté, légèreté et rapidité. On vous donne 7 bonnes raisons de remettre la tête dans le guidon !

1. Devenez écoresponsable

Ressortir son vélo, c’est devenir écolo ! Contrairement à la voiture, le vélo lui n’émet aucun gaz à effet de serre (sauf 45g pour un VAE). D’après l’Ademe, nous rejetons en moyenne 1,9 kg de CO2 pour parcourir une distance de 10 km en voiture thermique contre 0 pour le vélo. Limiter les déplacements en voiture, c’est s’engager dans une consommation plus raisonnée, limiter son empreinte carbone pour protéger l’environnement et préserver l’avenir des générations futures. C’est prendre conscience du monde qui nous entoure et du respect de la nature.

2. Gagnez du temps et de l’argent

Un français perd en moyenne 23 heures (65h à Paris) de sa vie chaque année dans les bouchons. Est-il nécessaire de vous rappeler que votre entreprise peut vous verser une indemnité kilométrique (IKV) de 0,25€/km, jusqu’à hauteur de 200€/an si vous effectuez votre trajet domicile-travail en vélo ? Dans une étude danoise réalisée entre mai 2007 et Avril 2008 incluant la participation de 1 236 salariés, il a été retenu que le nombre de jours moyens d’absentéisme chez les salariés se rendant au travail à vélo au travail est de 7,4 jours contre 8,7 jours pour les non-cyclistes. Autrement dit, les cyclistes ont beaucoup moins de chance d’arriver en retard et d’être absents au travail ! Se déplacer à vélo permet d’économiser. Selon une étude suédoise, rouler à vélo coûte 6 fois moins cher que rouler en voiture ! D’après une étude de l’automobile club réalisée en 2018, le coût moyen d’utilisation d’une voiture en France est estimé entre 6.000 et 10.000 euros par an (coût au kilomètre, entretien, carburant…) Le prix des cartes pass transport en commun (NAVIGO, TCL, RTM…) oscillent entre 400 et 800 euros en fonction des villes. Le vélo, quant à lui représente un coût moyen de 80 euros pour un vélo traditionnel à 300 euros pour un vélo à assistance électrique (VAE). Pour les collectivités, les aménagements cyclables coûtent moins chers que les aménagements routiers ou ferroviaires. Le coût d’une piste cyclable revient 50 fois moins cher qu’un métro et 200 fois moins cher qu’une autoroute urbaine à débit identique d’usagers. Pour terminer, 1 place de parking pour voiture équivaut à 10 places de vélos

3. Bénéficiez d’une santé de fer

Le vélo est votre meilleur allié : il vous fera travailler les muscles, le coeur et renforcera durablement le système respiratoire pour prévenir les maladies cardiovasculaires. La pratique cycliste divise par deux les risques de développer des maladies cardiovasculaires. D’après une étude de l’université de Cambridge, sur un échantillon de plus de 300 000 personnes suivies durant 12 ans, il a été démontré que l’inactivité tuait deux fois plus que l’obésité. En effet, selon l’étude d’Andersen L.B et al, une pratique régulière du vélo entre le domicile et le travail permettrait de réduire la mortalité de 28% en limitant le risque de maladie cardio-vasculaire, de diabète, de dépression et de cancer. En pédalant régulièrement, les muscles consomment plus d’oxygène et brûlent les excès de graisses localisées, ce qui permet de raffermir le fessier, les cuisses et les abdos. Sur le long terme, la pratique du vélo réduit la cellulite et la rétention d’eau. L’observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière a prouvé lors du bilan 2016 que le vélo engendre 10 fois moins d’accidents que la voiture et 4 fois moins que les deux-roues motorisés (5% pour le vélo, contre 21% pour les motos et contre 51% pour la voiture).

4. Développez un esprit sain dans un corps sain

 

Pédaler c’est prendre un temps pour se retrouver avec soi-même, de se couper d’un quotidien pesant et de se sentir libre, le tout sans les inconvénients de la voiture. Moins de bruits, pas de microparticules toxiques, moins de stress, moins de risques de faire face à une panne : le vélo améliore la qualité de vie et l’humeur. Le cyclisme aide également au désengorgement des villes et à fluidifier le trafic.
Un rapport français réalisé sur la pratique du cyclisme en 2013 pour le ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie met en avant la réduction des risques pour quelques grandes pathologies : moins 30 % pour les maladies coronariennes, moins 24 % pour les maladies vasculaires cérébrales, moins 20 % pour le diabète de type 2, moins 15 % pour le cancer du sein, moins 40 % pour le cancer du côlon, etc.
L’étude d’Oliver Smith, doctorant à Portland réalisée en 2012 affirme que les cyclistes « commuters » qui se déplacent en vélo jusqu’à leur travail sont les plus heureux. De plus, de nombreuses associations développent des programmes de vélo pour permettre à certaines personnes de (re)gagner confiance en elle en les rendant plus autonomes.

5. Gagnez en rapidité et en efficacité

Dans une étude danoise réalisée entre mai 2007 et Avril 2008 incluant la participation de 1 236 salariés, il a été retenu que le nombre de jours moyens d’absentéisme chez les salariés se rendant au travail à vélo est 15% inférieur à ceux se rendant au travail par un autre mode de transport (7,4 jours pour les cyclistes contre 8,7 jours pour les autres) et que l’état physique des employés cyclistes est meilleur que chez les non cyclistes.
Le vélo est le mode de déplacement le plus rapide, devant la voiture et les transports en communs sur de courtes distances puisque la vitesse moyenne automobile en centre-ville est de 15,2 km/h. Sans oublier que le cycliste est moins sujet aux retards et aux absences étant donné qu’il maîtrise son temps et son trajet, peu importe les conditions de circulation et la météo.
En France, une étude parue en Septembre 2015 et publiée par le MEDEF démontre qu’un collaborateur sédentaire qui se met à pratiquer régulièrement une activité physique et sportive peut voir sa productivité croître de 6% à 9% et qu’une entreprise encourageant ses salariés à la pratique d’une activité physique et sportive peut enregistrer entre 2,5% et 9,1% de gains de productivité.
Une autre étude de l’université de Copenhague met en avant que le vélo et la marche à pied améliorent la concentration chez les enfants.

6. Le vélo est convivial et familiale

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Le vélo tisse et renforce les liens sociaux en incitant au partage. En plein trajet, il est facile de s’arrêter pour échanger. En famille, le vélo favorise la solidarité et la complicité. La bicyclette offre la possibilité de repousser ses limites et de se cultiver en partant à la découverte de nouveaux quartiers, monuments et spots près de chez soi.

7. Le vélo renforce le self-love

Pour terminer, faire du vélo c’est s’aimer soi-même, se lancer des challenges pour terminer ce qu’on a commencé et recommencer pour aller encore plus loin et se surpasser. C’est faire en sorte de laisser son GPS de côté et de s’aventurer dans l’inconnu, de l’appréhender. En parallèle, l’effort s’avère payant et gratifiant, puisque nos jambes se renforcent et s’affermissent. Pédalez, c’est se valoriser (sans prétention), c’est être fier de soi, de la personne que l’on est devenue et de ce qu’on accomplit.

 

Le vélo électrique a la cote, ces villes vous aident à investir

Pratiques, moins fatigants, plus faciles à utiliser… Les vélos électriques deviennent très populaires, notamment grâce à une aide de l’État pour acheter sa propre bicyclette. Plusieurs communes de l’Ouest proposent des services de location à l’année ou des aides financières à l’achat. Tour d’horizon.

Le vélo à assistance électrique (ou VAE) séduit de plus en plus de consommateurs. Grâce à son petit moteur, il permet de moins épuiser l’utilisateur, tout en gardant le mouvement du pédalier. Ce moyen de locomotion pratique, rapide, surtout en ville, permet de réaliser moins d’efforts et de ne pas arriver en sueur à sa destination.

Alternative à la voiture

Le vélo électrique comment ça marche ?
Le vélo électrique comment ça marche ? | Observatoire du cycle.

Dans l’air du temps, ce type de deux-roues s’inscrit dans une logique de transition écologique, en constituant une alternative à la voiture. Une tendance qui s’est décuplée avec la mise en place d’une aide gouvernementale depuis mars. Celle-ci est accordée aux utilisateurs qui achètent un vélo électrique neuf, n’utilisant pas de batterie au plomb, et qui ne le revendent pas dans l’année suivant l’achat.Cette prime, qui est fixée à 20 % du coût d’acquisition, peut atteindre 200 €. Elle sera attribuée jusqu’au 31 janvier 2018.

Des ventes en augmentation

Le vélo électrique est tendance.
Le vélo électrique est tendance. | Fotolia.

Cette aide a une influence sur la demande chez les distributeurs de vélos. Leurs ventes ont explosé depuis sa création. C’est le cas chez Breiz Cycles, à Dinard (Ille-et-Vilaine). « Il y a un réel engouement auprès de toutes les catégories d’âge. Auparavant, la proportion entre les achats de vélos traditionnels et ceux de VAE était de 70 % et 30 %. Aujourd’hui, le rapport est inversé et 70 % de mes ventes sont des vélos électriques ! Pendant l’été, j’en ai vendu quatre par jour en moyenne et mes stocks sont de plus en plus minces », raconte Pascal Thomas, responsable du magasin.

Une hausse des ventes également observée au Décathlon de Mondeville (Calvados), « depuis plusieurs mois », selon Alexis La Roque, vendeur cycles.

Il est vrai que le vélo électrique correspond à plusieurs types d’utilisateurs, des personnes ayant des problèmes de santé aux allergiques au sport en passant par les travailleurs.

Avant d’acheter définitivement l’un de ces deux roues, il faut d’abord faire un essai et bien réfléchir à l’usage souhaité : « À quelle fréquence et sur quelle distance allez-vous l’utiliser ? Nous vendons un vélo en fonction de l’autonomie et de la puissance de la batterie, mais aussi du freinage », explique Alexis La Roque. Aujourd’hui, les vélos ont une autonomie de 50 à 200 km pour les plus performants, et selon le poids du cycliste, la météo…

Bien choisir l’engin

Il faut bien choisir son vélo.
Il faut bien choisir son vélo. | Archives Ouest-France.

Le premiers prix se situent aux environs de 700 € et peuvent monter jusqu’à 5 000 € pour des produits haut de gamme. À ce tarif, pensez à acheter un antivol, voire à assurer votre engin.

À noter qu’un vélo électrique peut s’utiliser comme un deux-roues traditionnel et fonctionne selon plusieurs modes d’assistance, pour du plat ou de la montée.

Son point faible reste la batterie, rechargeable uniquement sur secteur, malgré la mise en place progressive de bornes dans les villes. Le poids peut également être un frein, puisqu’un vélo électrique pèse entre 20 et 25 kg.

Transport : le succès du vélo électrique

C’est l’outil idéal pour se déplacer sans nuisances sonores. Le vélo est à la mode, il est partout. Plus de 3 millions de vélos se sont vendus en France en 2016. Et la star du marché, c’est le vélo électrique, bien aidé avec la prime de l’État. Il a conquis le coeur des Français. L’an dernier, 130 000 personnes en ont acheté un ; plus 30% par rapport à 2015.

Plus 30% de vente par rapport à 2015

Face au défi de la pollution urbaine, il est devenu un moyen de transport alternatif. « Ça permet de démarrer assez vite au feu rouge », confie une utilisatrice. « Ça donne une meilleure nervosité. On respire moins la pollution. On est moins essoufflé. » Par la même occasion, les pistes cyclables se multiplient. À Paris, d’ici 2020, le réseau devrait encore s’étoffer.

élo électrique : « la prime a servi de déclic »

La prime d’État pour l’achat d’un vélo électrique s’arrêtera en février. Il reste donc quatre mois pour en profiter. « Il va falloir faire vite. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle a eu du succès cette prime. 150 000 demandes de subventions depuis son lancement. Le gouvernement en prévoit 100 000 de plus d’ici la fin de l’année. Il y a un vrai engouement pour le vélo électrique et la prime a servi de déclic », explique Valerie Heurtel.

Des villes et communautés de communes continueront les subventions

Sur quelles autres aides peuvent compter ceux qui veulent acheter un vélo électrique ? « Certaines villes accordent déjà des primes pour l’achat d’un vélo, et pas seulement les grandes villes, il y a aussi les communautés de communes. (…) D’autres villes en revanche…

Le gouvernement met des bâtons dans les roues du vélo électrique

Le gouvernement a annoncé la fin dès février 2018 de la prime pour l’achat d’un vélo électrique, moins d’un an après son entrée en vigueur, suscitant des critiques aussi bien du côté politique qu’industriel.

Cette prime, qui peut aller jusqu’à 200 euros, sera supprimée dans le cadre du projet de loi de finances (PLF), a annoncé jeudi le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin.

« Nous avons considéré que ce n’était pas à l’Etat de continuer à subventionner le vélo électrique dans la mesure où, quand il l’avait fait, les collectivités locales ne le faisaient pas », a justifié M. Darmanin, interrogé sur RTL.

« Maintenant, beaucoup de collectivités locales le font », a expliqué le ministre, précisant qu’un « travail » avait été engagé par le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, « avec les collectivités locales sur ce sujet ».

La prime pour l’achat d’un vélo électrique neuf, réservée aux appareils n’utilisant pas de batteries au plomb, a été introduite le 19 février, à l’initiative de l’ancienne ministre de l’Environnement et de l’Energie, Ségolène Royal.

Elle sera supprimée à partir du 1er février 2018, selon le ministère de la Transition écologique, qui explique qu' »elle aura permis de financer près de 250.000 vélos » et qu' »on peut considérer que la filière a démarré grâce à cette impulsion ».

Elle représentait environ 20% du prix d’achat moyen d’un vélo à assistance électrique (VAE), qui s’élève à 1.018 euros, selon l’organisation professionnelle Union Sport et Cycle, qui militait pour sa reconduction.

Outre l’Etat, plusieurs collectivités locales ont introduit des primes ou des subventions pour soutenir les VAE, favorisant l’essor de ce moyen de transport, devenu la « locomotive verte du marché du cycle », selon l’Union Sport et Cycle.

Le soutien au VAE par le précédent gouvernement avait constitué « un effet de surprise assez déstabilisant pour l’industrie, qui n’avait pas été anticipé, mais au final était resté positif », explique à l’AFP Grégory Trébaol, directeur général du groupe Easybike.

« Ca a eu un effet dynamisant, entraînant des ruptures de stock » dans une activité de surcroît saisonnière, souligne le chef de cette entreprise qui pense commercialiser plus de 15.000 vélos électriques cette année et estime que l’aide gouvernementale a dopé la demande de 15 à 20%.

– « Inquiétant et incompréhensible » –

Il dit s’attendre à une « surconsommation » jusqu’à la fin de la prime le 31 janvier, là encore susceptible de créer des problèmes d’approvisionnement selon lui.

Côté politique, les critiques ont sans surprise fusé de la part des élus verts, le maire-adjoint de Paris chargé des transports et de l’espace public Christophe Najdovski estimant sur Twitter qu' »abandonner le soutien au développement du vélo à assistance électrique en plein débat des Assises de la mobilité est inquiétant et incompréhensible ».

Pour le groupe écologiste de la ville de Paris, il s’agit d' »un très mauvais signal pour le développement de modes de déplacement plus doux ».

« Quelle incohérence d’annoncer un bonus pour changer de voiture et supprimer la prime pour les vélos électriques! », s’est insurgé David Belliard, coprésident des élus écologistes de la capitale.

« Lors de l’ouverture des Assises de la mobilité, on nous parlait d’arrêter la construction de nouvelles infrastructures, de développer le covoiturage et le vélo. Or, ils massacrent la seule mesure pour le vélo », a pointé le conseiller communiste de Paris Jacques Baudrier, en fustigeant une décision « caricaturale et lamentable ».

Concernant les autres bonus, le projet de Budget 2018 prévoit aussi de supprimer celui de 1.000 euros accordé à l’achat d’un véhicule hybride rechargeable neuf.

Le bonus de 6.000 euros pour l’achat d’un véhicule électrique neuf sera lui maintenu, tandis que celui pour les scooters électriques sera ramené de 1.000 à 900 euros.

Les bonus sont financés par le malus sanctionnant l’achat de véhicules les plus polluants. Ce malus a été renforcé dans le projet de budget. Le seuil à partir duquel il s’applique a ainsi été abaissé pour concerner les véhicules émettant au moins 120 grammes de CO2 par kilomètre contre 127 g dans le précédent barème.

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